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1. Terminer son premier jet a le goût d’une victoire

Ca me donne toujours envie de courir toute nue dans le jardin en criant « Victoire ! victoire ! » Comme ma fille de 3 ans quand elle a volé un bonbon (en été) !  Cependant, je me contente de la jouer plus soft en le clamant sur les réseaux sociaux par égard pour mon mari et les voisins.

Victory Dance Gif photo VictoryDance.gif
En général, je suis de bonne humeur pendant une semaine après. Faut dire que comme je suis spécialisée dans le pavé king size, ça ne m’arrive pas tous les 3 mois. ^^

2. Le syndrôme du « C’est pourri »

Il y des périodes comme ça, où tout ce que je relis est pourri ou à réécrire, où rien ne paraît bon, où rien ne s’enchaîne comme il faudrait.

C’est péééénible. En plus, ça me met de mauvaise humeur.

Et ça ne me donne pas confiance, non non non, peu importe les bons retours sur les autres textes. Parce que nul n’est à l’abri de commettre une grosse daube. Limite même, on pourrait dire qu’un auteur ne peut pas écrire que des bons livres; il a bien le droit à l’erreur, comme n’importe quel être humain.

L’angoisse. En deux minutes, je viens de me ficher la trouille.

3. L’épreuve des premiers retours

Je suis sans doute encore jeune auteur hein (je n’en suis qu’à mon 7eme roman), mais je suis toujours hyper angoissée par les retours des premiers lecteurs (et encore plus des éditeurs). Je devrais pourvoir me blinder pourtant (j’y arrive bien avec les chroniques). Mais non. Y’a pas moyen.

Je suis probablement une stressée de la vie. Vous devez vous dire que je passe mon temps à flipper, en fait ! 😀

 4. Le petit coup de mou de la deuxième moitié

Je fais partie de ces nombreux auteurs à avoir un petit coup de mou à la première moitié de la rédaction/correction d’un (gros) texte. J’ai l’impression que la « montagne » m’écrase, que je n’arriverai pas au bout (ou alors dans 10 ans). Et c’est là que les bêta-lecteurs sont drôlement importants pour me regonfler le moral.

Merci Silène, Nadia, Cindy, Agnès, Nereij (entre autres) * love *

5. Fan un jour, fan toujours

Je reste une fangirl d’autres auteurs, même si maintenant il arrive que je les salue, voire que je discute/boive un verre avec eux. Si. Je vous jure 😀

Robin Hobb est aux Imaginales cette année ! WOUHOUHOUUUUU !

6. L’herbe est toujours plus verte chez le voisin

Mais pourquoi, pourquoi, pourquoi est-ce que j’ai toujours envie de bosser sur un autre texte autre que celui en cours ??? C’est la faute à cette satanée muse.

Je corrige Siwès, j’écris Elémentale, ET je pense à #Faustine + #BlueBird. Incorrigible, je suis. 😀

7. Le synopsis n’est (toujours) pas mon ami

Comme je suis une jardinière, je peux vous assurer que je les déteste (et qu’ils me le rendent bien.) Les années passent, et ce n’est pas plus simple à écrire pour autant.

Donc, je fais mon maximum pour y échapper.

Je me sens très Jack Sparrow dans ma relation à plein de choses en fait. Je me lave juste un peu plus souvent.

8. La magie opère toujours

Quand j’écris, je m’éclate. Il y a des coups de mou, bien sûr, mais pas à cause de l’acte d’écriture en lui-même. Quand j’écris, le reste s’efface. Le jour où cela devient une corvée de m’asseoir à mon bureau pour taper une histoire, j’arrêterai, tout bêtement.

No fear, no limit, only light.

9. Perdre un passage, c’est… affreux

Sérieusement, les accidents arrivent encore. Un petit paragraphe supprimé par mégarde avant de sauver, un document effacé alors qu’il n’aurait pas fallu… etc. Même avec des sauvegardes automatiques et des synchronisations vers des serveurs, ça arrive. Erreur humaine, bien souvent. Et ça… ne met pas de bonne humeur.

Etat de rage intérieure indescriptible. C’est comme si la hache du destin venait de s’abattre sur votre oeuvre.

Et en plus, j’ai toujours l’impression que ce que je réécris est moins bien que ce que j’ai perdu (je ne suis pas la seule à le dire…) Même si c’est probablement le contraire.

10. Chaque bon retour donne la pêche

Je ne suis pas un auteur qui vit au fin fond de sa grotte (juste au fin fond du finistère) et j’aime bien les retours, encore plus s’ils sont bons (évidemment), et à chaque fois, je suis super heureuse que quelqu’un soit entré dans mon univers. Qui que ce soit (lecteur, anonyme, bêta-lecteur, copain, éditeur, etc.) C’est de la baaaalle. 😀

C’est fou, ça a un effet carrément magique sur l’humeur 😀 Ca me donne envie de la partager, d’ailleurs !

12 Replies to “10 choses qu’être publié(e) ne change pas”

  1. Alors, je me suis bien retrouvé dans ces lignes. Sauf, qu’en plus, en ce qui me concerne, c’est quand le livre est édité que je me dis : Qu’est-ce que c’est que cette m … que tu as écrit ! ( Quand je suis de bonne humeur , je dis « daube ».
    Merci pour ces lignes régénéréscentes.
    GB

  2. C’est presque rassurant :p

    (Sinon, avec Dropbox, tu peux récupérer la version antérieure, y compris si tu l’as supprimée x))

  3. Sans surprise, moi aussi je sens que nous avons, hum, comment dire, les mêmes névroses d’auteur, particulièrement en ce qui concerne le point numéro 3… Difficile de ne pas y échapper ! 😀

  4. Mon dieu, tout pareil !! Pour ma part je rajouterai ma lutte vaine et incessante contre le perfide tiret cadratin, et une conception très personnelle de la concordance des temps, qui me rendent quais hystérique lors des corrections 🙂

  5. Quel bonheur, tous ces petits écrans animés. Je suis d’accord sur tout ou presque. Je rajoute un onzième paragraphe. Le roi de l’insomnie où quand la créativité se déchaîne à 2 heures du matin.
    Heureuse de faire la connaissance d’un auteur qui se marre tous les jours ! Le petit coup de mou du milieu, c’est trop vrai ! Bon courage, Lise !

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